Ô , Fontaine….
L’Abbé Jacques inspiré par cette fontaine
De Varennes les soirs de fin d’été, venait
Tremper sa plume dans son eau de source très
Légèrement bleutée, aux reflets d’une chaise.
En argent ; Avec laquelle il gravait son bien
Fidèle et indélébile empreinte sur une
Page encore blanchie par la rosée de la Lune matinale.
Il venait s’y ressourcer de biens( ou liens)
Son filet d’eau dégouline sur elle émettant
Des sons qui interrogeaient les oiseaux montrant
Un point de ralliement, parle à leur manière.
Epris de Liberté, et dans leur envol, ils
Signent dans le ciel un message lyrique, d’air.
Digne Erato, mais plus d’un Eluard mille.
Fois, donc, inspiré : « Liberté, j’écris ton nom ! »
Or Chanonat et Delille ne font qu’un et sa
Sueur d’un été rayonnant mais joliment.
Suave qui coule, le fait comme l’eau de la fontaine.
Le reflet de ton eau qui n’en
Finit pas de s’inscrire comme une aquarelle.
D’enfant jusqu’à ma dernière visite. Ô
Muse enchanteresse et câline m’appelle d’eau,
Mon Académie Française, mais pour revoir Paris
Et ses constructions divines et ses jardins.
Stéphane JOULLAY